Intérêt pour les technologies numériques dans le patrimoine culturel
Les répondants ont montré un grand intérêt pour l’utilisation des technologies numériques afin d’accéder à des artefacts du patrimoine culturel (CH) auxquels ils n’ont normalement pas accès.
Un total combiné de 79 % des participants se sont déclarés « certainement » ou « probablement » intéressés par cela.
Conscience des collections inaccessibles
Les répondants ont montré une grande conscience qu’un pourcentage important des collections de musées et de patrimoine culturel (M&CH en anglais) n’est normalement pas accessible aux visiteurs, bien qu’ils aient tendance à sous-estimer l’ampleur réelle des matériaux conservés en réserve :
- 32 % des répondants estimaient que 70 % des collections étaient normalement inaccessibles.
- 18 % pensaient que 90 % des collections étaient normalement inaccessibles.
Utilisation des technologies numériques
90 % des répondants ont indiqué avoir déjà utilisé des technologies numériques pour accéder à du contenu culturel.
Engagement envers la réalité virtuelle (VR)
Des niveaux remarquablement élevés de sensibilisation et d’engagement envers la technologie de réalité virtuelle :
- 55 % des répondants ont déclaré être à la fois conscients de la VR et l’avoir essayée.
- 96 % ont indiqué être au moins conscients de l’existence de la VR.
Perception de la valeur ajoutée de la XR
Une perception positive de la valeur ajoutée offerte par la technologie XR (en particulier la VR) dans les contextes du patrimoine culturel :
72 % des répondants ont indiqué que la VR serait « probablement » ou « certainement » bénéfique pour les visiteurs des attractions du patrimoine culturel.
Disposition à payer et à recevoir une rémunération
Une attitude positive envers la disposition à payer (WTP) – et à recevoir une rémunération – pour du contenu virtuel lié au patrimoine culturel :
- 38 % des répondants ont déclaré être « probablement » ou « certainement » prêts à payer pour des expériences virtuelles liées au patrimoine culturel.
- 51 % des répondants ont déclaré être « probablement » ou « certainement » prêts à être rémunérés pour des expériences virtuelles liées au patrimoine culturel qu’ils créent.
Les chiffres précis concernant la disposition à payer sont sensibles sur le plan commercial, mais ils corroborent, pour le contenu spécifique au patrimoine culturel, les conclusions de NESTA (2018) concernant la disposition générale à payer pour des expériences VR de tout type.